Lors d’un paisible été de 1991, la ville de Milwaukee est secouée par un fait divers des plus ignobles : un jeune homme d’une trentaine d’années est arrêté dans son appartement pour tentative d’homicide ; la police retrouva chez lui des dizaines de photos Polaroïd captant des corps démembrés de jeunes hommes. Horrible, affreux, ignoble, à vomir… tant d’adjectifs pour désigner une seule et même personne : le tueur en série Jeffrey Dahmer est révélé au grand jour. C’est ainsi que débute la mini-série Monster, the Jeffrey Dahmer story, proposée par le producteur Ryan Murphy.

Bien connu par les fans de la série AHS, Ryan Murphy choisit de laisser de côté l’aspect fictionnel pour se concentrer sur une réalité bien plus nauséabonde ; durant environ dix épisodes, les réalisateurs mettent en scène la vie chaotique et perverse qu’a mené Jeffrey Dahmer pendant des années. Durant ces dix épisodes, le spectateur peut découvrir en frissonnant les dix-sept victimes de Dahmer ainsi que les lanceurs d’alerte qui ont désespérément tenté de prévenir les forces de l’ordre.
En plus de mettre en lumière des faits que la plupart du public ignorait sur les actes pervers du tueur, Murphy fait le choix de démontrer une homophobie extrême de la part de la police américaine. Choix plutôt judicieux qui apporte à cette série-documentaire un autre regard sur la société des années 90 et sur cette fameuse époque marquée considérablement par le SIDA.
De plus, en termes de grandes prestations nous sommes gâtés en cette fin d’année ; l’acteur Evan Peters - interprétant le tueur cannibale - offre une performance extrêmement ressemblante à en croire les interviews que l’on retrouve de Jeffrey Dahmer. On en serait presque effrayé ! Cette série est disponible sur Netflix, vous savez désormais quoi regarder pour Halloween !
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